Quels sont les formats publicitaires sur Facebook? - Tendances Com
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Trés bonne analyse d’expert de Florence Sortelle sur eMarketing Garden.

Je relais son écriture:

Facebook, 1er réseau social au monde avec presque 60 millions de membres, a été crée début 2004 par Mark Zuckerberg, jeune étudiant de 23 ans.
Il est maintenant le 2ème réseau derrière My Space qui compte plus de 100 millions de membres.

La France compte désormais 1 115 300 membres.
Au départ crée par un étudiant pour des étudiants, la plateforme joue maintenant sur l’aspect professionnel.
Les marques peuvent désormais utiliser Facebook comme un nouveau levier marketing dans leur stratégie, leur permettant plus de visibilité ou l’utilisant comme un laboratoire de tendances en vue d’évolutions de leurs produits.
En novembre 2007, Facebook a lancé un nouveau système publicitaire.
Depuis, environ 100.00 marques et organisations sont apparues sur le réseau social.
Microsoft ne s’y est pas trompé en faisant l’acquisition de 1,6 % du capital de Facebook pour 240 millions de dollars et la commercialisation exclusive, jusqu’en 2011, des espaces publicitaires du réseau au niveau mondial.

Facebook Ads, la plate-forme publicitaire de Facebook, propose 4 services aux annonceurs :

  • Facebook Pages : c’est le format publicitaire le plus classique permettant à l’annonceur de présenter un produit ou un service sur une page ouverte à l’ensemble du réseau. Le bénéfice pour l’annonceur : les membres de Facebook peuvent ajouter ces marques à leurs amis et par conséquent devenir de nouveaux portes parole auprès du réseau.
  • Facebook Social Ads : apporte à l’annonceur une visibilité croissante. Dès qu’un internaute visite la page d’un annonceur, ses actions sont affichées dans sa page
    personnelle. De plus, le réseau de l’internaute est automatiquement enregistré comme cible publicitaire potentielle pour l’annonceur. Sur les profils des internautes affichant des Social Ads, les bannières peuvent être vendues au CPC ou au CPM.
  • Facebook Insights : permet à l’annonceur de cibler précisément les campagnes publicitaires dans les pages du réseau en sélectionnant son audience parmi les 60 millions de membres selon des critères précis : goûts, âge, situation familiale, lieu géographique… Bien que plus coûteuses, ces publicités ciblées génèrent un meilleur retour.
  • Facebook Beacon : permet d’importer dans Facebook les informations concernant les actions des membres venant de sites partenaires comme Ebay. Cette option jugée comme intrusive quant à l’exploitation de données privées à des fins publicitaires peut maintenant être désactivée par l’internaute.

La presse en ligne a également investie Facebook, ce qui lui permet de toucher une nouvelle cible, plus jeune et moins adepte des médias classiques. Par ce canal, certains titres s’adaptent aux modes de consommation.

On peut actuellement distinguer 3 types de présence des titres dans Facebook :

  • La création de pages ou d’applications par le titre lui-même

A titre d’exemples, The New York Times a lancé sa page sur Facebook et fédère près de 9 000 fans à travers le monde. Cette communauté accède à des vidéos, des photos, des news via un fil RSS et peut s’exprimer sur différents sujets. Côté viral, l’internaute peut télécharger des applications sur sa propre page comme des Quizz ou les articles qui font le plus parler d’eux et les partager avec son réseau.
Le magazine National Geographic a lui crée une page promotionnelle sur son widget : National Geographic News Widget.
Cette application peut être téléchargée sur sa page Facebook ou son blog pour recevoir les dernières infos du magazine, photos et vidéos. Le widget est également téléchargeable sur d’autres réseaux sociaux comme My Space ou Friendster.

Un lancement sur Facebook permet de fédérer une communauté et de créer un effet viral autour de ces applications.

Les Echos a sa propre page : le groupe des amis du quotidien économique. Cet espace permet aux lecteurs de donner leur avis sur les futures évolutions et d’être informés des nouveautés. Bien que comptant un peu moins de 200 membres, cet espace collaboratif peut alors être utilisé par Les Echos comme un laboratoire pour tester ses projets ou nouveautés.


Outre la presse, les autres médias sont également présents dans Facebook. A noter, l’initiative des NRJ Music Awards diffusé en janvier 2008 sur TF1 qui a initié une page promotionnelle incitant l’internaute à voter pour les artistes de son choix.

  • La création de pages organisées par les fans d’une thématique ou les lecteurs d’un titre

Nous venons de le voir, les marques commencent à organiser leur présence sur Facebook. Dans certains cas, ce sont les membres de Facebook eux-mêmes qui créent des pages sur ces marques.
C’est notamment le cas de la presse People qui fédère une communauté de fans qui se fait le relais de titres comme Voici, Public, Closer… par la création de pages sur ces sujets.
Les lecteurs du magazine Les Inrockuptibles ont également leur page : Je lis les Inrockuptibles
Bien que gratuite, les titres ne maîtrisent pas, pour le moment, ce type de communication sur les réseaux sociaux, les contenus générés par les utilisateurs ou l’utilisation de leur logo.

  • La création de pages, publiques ou privées, des collaborateurs du titre en question

Les collaborateurs d’une même entreprise, et le monde des médias n’y échappe pas, se retrouvent sur Facebook en groupes ouverts ou fermés, pour parler de leur métier, de leur entreprise ou se retrouver uniquement entre eux. C’est le cas du groupe Working at TF1 (public) ou de groupes privés comme celui du Figaro.

Plus qu’une simple présence dans le réseau social et les retombées en terme de notoriété que cela peut engendrer, les titres de presse dits classiques doivent apporter une vraie valeur ajoutée aux utilisateurs de ces réseaux s’ils veulent séduire cette nouvelle population sur le long terme (widgets, nouvelles applications, scoops…).