La dématérialisation de la publicité via Internet apparaît, actuellement, comme une véritable tendance dans l’univers de la distribution. Les enseignes cherchent à diminuer leur impact environnemental, grâce à cette “nouvelle méthode” qui devient de plus en plus un argument publicitaire – tiens-donc – de poids.

2020 : opération Zéro prospectus. C’est beau, mais que se cache-t-il réellement derrière? Catalogues, prospectus et horaires d’ouvertures des centres commerciaux sont désormais accessibles en un simple clic sur divers sites dont ceux, par exemple, de Bonial, Pubéco ou bien encore celui des centres Leclerc avec leur “mouvement” qui font de cette possibilité offerte aux consommateurs un véritable enjeu différenciateur.

Aider le consommateur (et les commerçants) à trouver chaussure à son pied via un service de géolocalisation (et une application pour smartphones) pour Bonial, artillerie lourde (site dédié, étude comparative sur l’impact environnemental des prospectus, application, auto-collant) pour Leclerc… il est clair que l'”objectif zéro prospectus” est un enjeu à la fois commercial, marketing et de communication extrêmement important pour qui souhaite se positionner en chevalier blanc de l’écologie en faveur du consommateur.

Quel est le risque pour ces entreprises qui se positionnent sur ce créneau, notamment pour Leclerc? Le greenwashing? Certainement, si, à côté, aucune communication n’est faite sur le nombre de camions utilisés pour transporter les denrées, l’utilisation potentielle du fret ferroviaire, etc.

Mais pour le moment, l’intérêt du consommateur, notamment par le biais du M-commerce, est ce qui prime. En effet, le M-Commerce connaît un véritable engouement tant de la part des commerçants que des consommateurs ; utiliser le smartphone pour proposer de trouver le commerçant le plus proche et/ou l’offre promotionnelle correspondant aux envies de l’utilisateur va, de nos jours, de soi.

Les sites spécialisés et commerces misent sur cette nouvelle génération, férue d’écologie et biberonnée aux smartphones, pour faire, lentement mais sûrement, oublier les prospectus papier qui pèsent leurs poids, encombrent les boîtes aux lettres et finissent par revenir chers à leur concepteur. Néanmoins, il ne faudrait pas oublier que la majorité des adeptes des prospectus papier ne sont pas forcément habitués au M-commerce! Attention à ne pas déshabiller Pierre pour habiller Paul…