E-réputation : le nouvel enjeu de la campagne présidentielle 2012 ! - Tendances Com
E-réputation : le nouvel enjeu de la campagne présidentielle 2012 ! - Tendances Com » By Emilie Bramly » Post » Tendances Com
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On sait combien les présidentielles sont le bon moment pour les candidats de se montrer, de faire parler d’eux et, entre autres, de s’entourer de personnes susceptibles de faire grimper leur cote auprès des français. On a donc vu cette année Yannick Noa se rallier à la cause Hollande, qui serait également en pleine drague pour attirer dans ses filets la nouvelle coqueluche des futurs électeurs, Jean Dujardin. Il en va de même pour Sarkozy avec Gérard Depardieu qui se tient à ses côtés.

Seulement voilà en 2012 il semble que toutes ces courbettes ne suffisent plus : les électeurs se trouvent aussi ailleurs et notamment sur les Réseaux Sociaux pour une grand partie d’entre eux. C’est donc dans ce contexte que les candidats se mettent à la page et animent de manière plus ou moins active selon les cas leurs pages Twitter, Facebook et Google+.

Un nouveau moyen pour eux de tenir informés les futurs électeurs, de mettre en avant une image jeune, dynamique, tendance et d’être ultra-réactifs en retranscrivant en « direct » les moments forts des campagnes : retweets des phrases chocs et porteuses d’un message fort pour les candidats lors de leurs meetings, suivi des débats politiques télévisés, commentaires et argumentations des « attaques » des candidats adversaires…

Ce ne sont donc plus seulement de militants de campagne dont il faut s’entourer aujourd’hui  et qui iront distribuer tracts et faire campagne dans  les villes/villages ! Ce sont des community managers qui envahissent les QG de campagne et qui répondent au nom/pour les candidats. Dernier exemple en date : François Hollande sur Capital, dimanche dernier, qui a répondu aux questions des internautes, via Twitter notamment, pendant la diffusion du reportage.

La E-réputation des candidats est donc devenue une question clé pour cette présidentielle. Et aux vues des comptes Twitter de chacun, leur efficacité n’est pas à débattre (ex* : Twitter de N. Sarkozy, plus de 6000 tweets, environ 50 000 abonnés ; Twitter de F. Hollande plus de 2000 tweets et plus de 190 000 abonnés !!!!).

Pas de dérapage notable à ce jour. Mais dans quelle mesure les candidats maîtrisent-ils leur image sur les réseaux sociaux en comparaison à la presse traditionnelle ? Comment maîtriser le contenu diffusé de manière quasi immédiate, par des porte-paroles très indépendants  et volages ? Bien des questions pour un sujet à suivre, qui selon moi ne fera qu’évoluer et prendre une place prépondérante dans les années à venir.

Et vous alors ? Quel est votre avis ? Les réseaux sociaux sont ils un bon relais de l’information politique et un bon moyen de rallier des électeurs à sa cause ? Etes-vous, vous-même « follower » d’un candidat cette année ? Vos avis nous intéressent !

*Les exemples cités ne correspondent à aucun choix politique, mais juste aux deux premiers candidats dans les sondages.